La cartographie 2.0 constitue pour les faits une forme d’évolution grand public de La cartographie professionnelle, tant au niveau des techniques mobilisées dont des formats, des pratiques et des contenus. Dans La première section, nous posons les bases de La réflexion et, pour ce faire, proposons Un état de l’art des techniques, des usages et des contenus de La cartographie 2.0. Dans La deuxième section, nous mettons en perspective les potentialités de La cartographie 2.0 pour La géographie et La connaissance scientifique. ». Pour ce faire, nous allons pour une première partie raconter les différents types de communication marketing des entreprises et La place des réseaux sociaux par cette communication. Une partie est désormais produite, enrichie, adaptation et diffusée par le grand public selon une logique ascendante (Budhathoki et al., 2010 ; Coleman et al., 2009). Ces nouveaux usages des cartes participent des changements de comportement des individus et groupes sociaux sur Internet (Bruns, 2008 ; Pisani et Piotet, 2008). La montée en puissance de l’amateurisme renvoie, par le contexte du Web 2.0, à l’émergence d’un modèle de production des connaissances centré sur La contribution (Tapscott et Williams, 2007 ; Flichy, 2010). Le géoweb constitue en l’espèce l’espace-support privilégié de l’engouement du grand public pour La cartographie et La géolocalisation.
Cette standardisation des modes de représentation s’explique en partie par les limitations fonctionnelles des applications, au niveau des choix de représentations graphiques des objets (Rieder, 2009). L’internaute « cartographe » est en effet le plus souvent contraint d’utiliser les systèmes de signes fournis par les services cartographiques qu’il utilise. 10Les nouvelles formes d’information géographique (volontaires) concernent des thématiques extrêmement variées (services, tourisme, transport, événements, loisirs, actualités, etc.), auxquelles sont associés de nouveaux modes de représentations. Les représentations spatiales, les cartes en particulier, se multiplient sous diverses formes en même temps que leurs modalités de production se diversifient. En plus de constituer des solutions de visualisation efficaces, les API fournissent également Un ensemble cohérent d’outils pour La gestion des données spatiales (création, catalogage, traitement, diffusion, etc.), à l’image de La fonctionnalité MyMaps de Google grâce auxquels l’utilisateur peut créer des points, des lignes et des polygones et organiser les données sous forme de couches thématiques superposables à La manière d’un SIG. Plus précisément, lsi-blog l’objectif consiste à formuler en quoi cette forme grand public des TIG est en mesure d’encourager l’implication des amateurs dans La production de contenus et de savoirs (géographiques), et à en proposer quelques illustrations.
La force du géoweb repose du fait qu’il offre aux usagers Un large spectre d’applications géographiques mélangeant, selon La logique de mashup5, différents services et contenus Web appuyés concernant une interface graphique unifiée, à l’usage extrêmement primaire. 11La prédominance de l’implantation ponctuelle et de La variation de forme et de couleur va de pair avec La logique d’indexation spatiale des contenus du Web (logique de punaises sur La carte). Dans une perspective d’aide à La recherche, La carte numérique s’impose comme Un support efficace. Ce phénomène soulève de nombreuses questions contre l’appropriation et l’utilisation des TIG par les amateurs par des contextes professionnels (enrichissement des bases de données, cartographie collaborative, sciences citoyennes, etc.). 6Les technologies actuelles du Web permettent La mise en place d’applications cartographiques présentant d’excellentes capacités de représentation de La Terre et de manipulation des données spatiales (fluidité d’affichage, navigation conviviale, changement d’échelle intuitif, importation et organisation des données, etc.).
La sous-traitance des sites web peut être intégrale (création de La maquette graphique, intégration technique, mise en ligne et maintenance) ou partielle (maquette graphique ou intégration ou rédactionnel ou hébergement…). Les lignes (frontières, réseaux de communication et hydrographiques) et les zones sont moins fréquemment produites par les amateurs pour La mesure où elles sont intégrées aux fonds de cartes fournis par les API (exceptions faites d’applications comme OpenStreetMap ou de services de rénovation basés à propos de ce crowdsourcing8). Si les méthodes sur lesquelles s’appuient La cartographie 2.0 sont moins rigoureuses que celles des professionnels cartographes (mécanisme de validation, sémiologie graphique, documentation), elles s’inscrivent néanmoins par de nouveaux usages auxquels il convient de s’intéresser. Des avis et évaluations des consommateurs aux sondages politiques, des tendances des requêtes soumises aux moteurs de recherche aux sujets plébiscités concernant les réseaux sociaux, il subsiste aujourd’hui d’abondantes méthodes visant à sonder les opinions des internautes. On a plusieurs types de circuits quand on est producteur : Circuit exceptionnellement court : vente directe vers le consommateur (Point De Vente propre, Vente Internet, Vente Par Correspondance) Circuit court : On passe par les détaillants, les concessionnaires, les succursales, les franchisés pour proposer les produits aux consommateurs.